Skip to main content

Comment, comment comprendre
Ces viles entités,
Inondées de sordides
Maculées de propos acérés
De phrases insipides
D’ignorance, le vide

C’est mon cri, sans larmes, sans mépris
Je le crie, je le vis en substance
Pour la vie
Il suffirait de peu de choses
Si peu de choses
Trop peu de choses

Pourquoi, pourquoi s’anéantir
Acquiescer, détruire
Gavé de certitudes, se renier
Détenir sa vérité, mais
Suffit-il d’être sûr
Intransigeance, le mur

Combien, combien de temps
Ce temps trop falsifié
Insouciantes pensées, dilapidées
L’imperceptible bonheur
D’êtres déracinés,
Sans empathie, l’erreur

Vers qui, vers quoi se raccrocher
En ce monde éphémère
Epris de fantasme de liberté
D’ultimes malentendus
Divergences des caractères
De croyances superflues
Ne plus penser, se taire

C’est mon cri, juste un cri
C’est mon cri, je le vis, pour la vie
Il suffirait de peu de choses
Si peu de choses
Trop peu de choses
Si peu de choses

Romain Thorel pianos et cor, Pascal Mulot basse.