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Toi qui chassais la pluie ruisselant sur ma joue
Sur mon visage cherchant le soleil qui meurt
Ce doux parfum d’azur dormant dans ton cou
Et ton tendre regard faisant vibrer mon cœur

La caresse de tes mains qui apaisait mes plaies
Ton souffle me caressant comme la brise lentement
Même si tu n’es qu’un rêve qui s’estompe doucement
Je garde au fond de moi ton image en secret

Je pense à toi souvent, je pense à toi maman
Je pense à toi si souvent, je pense à toi maman

Toi qui ne m’as rien donné, ou qui faisais semblant
Tellement peu concerné par ma fraîcheur d’aimer
Tu n’avais pas non plus eu de belles années
On est parfois ingrat lorsque l’on est enfant

Masquant tes sentiments de peur de les avouer
Faisant comme tu pouvais du quotidien lassé
Pour être un bon papa dissident de sa vie
Comment donner le bonheur quand on n’a pas appris

Je pense souvent à toi, je pense à toi papa
Je pense si souvent à toi, je pense à toi papa

Maintenant que j’ai vécu, tout relativisé
J’aimerais tant revivre les doux moments passés
Avec mes yeux d’enfant de vous imaginer
Garder le souvenir de nos tendres années

Je pense souvent à toi, je pense à toi papa
Je pense à toi souvent, je pense à toi maman

Laszlo de Trèbes guitare acoustique et électrique, Philippe Kalfon guitare électrique, Pascal Mulot basse.