Si c’était toi qui frappais à la porte
Pour m’emmener en un monde inédit
Si c’était toi et ta main qui m’emporte
Vers le crépuscule ou bien l’oubli
Si c’était toi entrebâillant la porte
D’où s’échapperait un monde d’allégories
Si c’était toi que chaque idée emporte
Donnant un sens à des rêves infinis
Mais ton absence, tout est silence
Tant de questions qui me hantent
Sans réponse, juste un silence
Mais ton absence, tant de questions
Qui me hantent, juste un silence
Si c’était toi ce papillon frivole
Se posant sur ma main suspendant son vol
Si c’était toi ce souffle lancinant
Faisant jaillir des souvenirs latents
Si c’était toi qui rentrais simplement
Juste un bonjour, un sourire en passant
Si c’était toi sublimant cet instant
M’embrasserais en lui disant «maman»
Benedettu Sarocchi chant polyphonique Corse, Romain Thorel piano, Pascal Mulot basse.